Que ce fut dur !
Continuant sur la lancée de ma prépa pour le Trophée des Montagnes, je m’étais inscrit sur le BrassacATrail en ce jour de fête Nationale.
C’est la deuxième épreuve de ce type que je réalise après le trail du confluent, mais là bien que plus court ce trail présentait un peu plus de 1500 de D+ pour une distance de 30,5km.
C’est parti aux côtés de Béber (TopChrono11) parmi 150 engagés sur le trail solo et une 40aine d’équipe engagées en relais. Après deux kilomètres, un peu tassés dans la foule des participants, nous voilà lâchés en pleine nature dans un magnifique sous bois. De belles côtes se dressent devant moi mais j’arrive, tant bien que mal à les surmonter. Quelques passages en bordures de rivière sur des galets un peu glissant forcent la vigilance, mais je reste bien frais encore.
La rivière traversée, encore de belles côtes et de belles descentes (certaines un peu techniques) nous amène au 10ème kilomètre. Là, scène improbable mais au combien rafraîchissante. Au milieu de nulle part, sur une estrade se tient un groupe de Rock alternatif juste à côté du premier ravito. Pas trop le temps de s’attarder malheureusement, mais super idée des organisateurs tant le lieu et la thématique du groupe semblent improbables. Un décalage 100% réussi.
Puis c’est la descente vers Brassac vers le 15ème kilomètre où va se tenir la passation de relais. Petit moment de déprime quand on en voit certains s’arrêter et que l’on sait qu’il nous reste encore 15km. Mais bon peu importe je suis encore frais !!!
C’était sans compter sur la côte qui allait m’amener du 15ème au 16ème kilomètre. Elle fut génératrice de crampes. Mes deux quadri criaient famine de concert. Arrivé au somment j’essaie tant bien que mal de dérouler, de trouver une pause de pieds susceptible de décongestionner tout ça, mais cette deuxième partie de course est bien plus exigeante que la première.
Bref c’est en souffrance que j’arrive à la chapelle ayant perdu tout espoir de réaliser un « chrono » (la notion de chrono est relative bien sur je m’étais fixé un petit 4h10). Un petit moment de recueillement et hop ! Direction les 8 kilomètres manquant.
Je passerai ces 8 derniers kilomètres qui ont été aussi durs que mes quadri, mes ischios ou encore mes fessiers (comme quoi pour bosser son anatomie le trail a du bon).
A l’arrivée je me glisserai à la 93ème place en plus de 4h40, certes avec de belles crampes mais de belles images plein les yeux.
Merci aux organisateurs pour ce magnifique parcours, certes exigeant, mais largement compensé par les paysages, les touches humoristiques, et surtout la gentillesse des bénévoles.
L’an prochain « I’ll be back » comme disait l’autre soit un peu préparé soit en relais.
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