Samedi 15 août 2015 : C’est parti pour « La » journée marathon du TDM, puisqu’il y aura 2 courses dans la journée mais en plus, au milieu, la course enfants. Bref, je suis sur de ne pas m’ennuyer, en revanche je suis un peu moins sur de tenir la route, compte tenu des petits coups de fatigue de Zazaw la veille, la journée s’annonce compliquée.
Bon de toute façon on y est. La seule certitude c’est que Zawa et moi nous n’aurons pas chaud, il doit faire 12 degrés, la brume et par moment une légère bruine ont fait leur apparition. Un petit échauffement, et nous voilà dans la raquette de départ, paré au décollage. La première difficulté va être de grimper par le petit chemin qui mène à la place des Orgières et qui, maintenant, ressemble plus à une patinoire verticale qu’à un chemin de village. Isa et Ithane sont maintenant parties depuis longtemps quand nous voilà Zawa et moi en mode décollage imminent. Et bim on y Go !
Effectivement ça « Glissssse » et malgré les speedcross aux pieds, j’ai connu mieux en terme d’adhérence, mais la petite descente du départ ainsi que la première bosse sont franchies allègrement. Place maintenant à un gros kil de descente peu technique. Zawa est à balle et je décide d’essayer de lui emboiter le pas, après tout si on se ramasse le sol est mouillé et herbeux donc Go ! Peu à peu on remonte les vagues parties jusqu’à 2 minutes avant nous c’est tout bon à l’approche de la montée. Premier kil 3’33 !
Et hop c’est parti pour l’ascension ! On commence par une montée assez cool. Zazaw relâche pas mal mais il y a encore de la traction et le fait que certaines parties soient planes me permet de me relancer ce qui relance aussi ma belette. A ce moment là on est pas mal encore. Puis arrivent les 21 virages… Et là, Zawa se tourne vers moi et me dit : « Pas de violence, c’est les vacances ! » Enfin je le devine, parce que d’un coup d’un seul la longe se détend. Inutile de croire aux miracles aujourd’hui, ma belette est fatiguée et il va falloir que je m’emploie tout seul.
Nath, que nous avions doublé au pied de la descente, nous revient dessus et nous passe. Elle m’encourage, enfin me crie dessus, et ses encouragements sont bénéfiques. Je plonge mon regard vers ses pieds et ne les lâche plus, je pose ce qui me reste de cerveau et c’est ainsi que Zawa et moi arrivons en haut des fameux 21 virages. Au sommet je n’ai plus de cannes, j’ai tout donné. Théo, parti pourtant longtemps après moi, nous rattrape au ravito et dans la descente, malgré une Zawa qui se mobilise un peu, j’ai du mal à le suivre. Heureusement à 1,5km de la ligne d’arrivée une partie plus plane me permet d’allonger un peu, mais c’est sans compter sur le dernier single. Et oui ce dernier single pris la veille au soir sera emprunté sur les 4 étapes d’Auris, et là après une première glissade contrôlée s’en suit une autre qui m’envoie prospecter du côté des trous de marmottes.
Je me relève, Zawa repart elle aussi, elle aime bien tracter sur cette portion où elle ferait mieux de garder son énergie. Enfin la ligne est en vue, et ouf elle est franchie. J’ai vraiment souffert sur cette étape et sans Nathalie je crois que j’aurai mis 10′ de plus. Même si le bilan n’est pas top 35’36 et une 103ème place, la casse a été limitée. De son côté Isa prend la 73ème place en 33’08, elle perd un peu de terrain sur cette étape par rapport aux binômes avec qui elle se tape la bourre, mais là aussi limite quand même pas mal les dégâts.
Direction l’appart, une douche, un petit repas, une binouze et feu, c’est partie pour la course de Matthis. Rendez vous est fixé sur la ligne d’arrivée, mais c’est après 25′ de marche que, sous la pluie nous rejoignons son aire de départ.
Et oui en ce samedi 15 août, Michel a décidé de faire prendre les 21 virages aux enfants 2 (sans la première partie) ! Déjà la marche m’a séchée, mais quand je sais ce qui nous attend je ne fais pas le coq. Matthis a hésité à poser un joker mais je suis fier qu’il brave la pluie et cette étape. Et nous voilà lancé dans l’aventure. Les virages glissent un maximum, en cause la pluie tombée et les passages des binômes effectués depuis le matin. Matthis glisse régulièrement, mais il s’accroche. Je lui explique les trajectoires à prendre et il capte direct. Jazzou lui s’est mis en mode buldo, il envoie sur l’ensemble de la montée, les 2 ne lâchent rien. Arrivé en haut je suis trempe mais sec ! Plus de jambes, tant et si bien que j’ai du mal à me caler entre Jazz et Matthis pour, au cas où, sécuriser la descente. Enfin nous arrivons, Mon Matthis est bien fier (tout comme je le suis de lui) d’avoir bravé la flotte, la boue, le froid et dompté les 21 virages.
Direction l’appart, une douche, je l’ai déja fait ? Et ben faut le refaire, à part que là, point de binouze, à 18h faut repartir avec Zawa pour un peu plus de 3,5km de course. Mes jambes sont HS, KO, les « 42 » virages leur ont été fatal. Ça va chier ! Ça va chier grave !!
Je ne m’étendrai pas sur cette course car d’entrée Zawa, elle aussi, a pris un coup de fatigue ! Impossible, comme le matin de marcher au mental, les jambes n’y sont plus et la tête les a suivi. Nath essaie de refaire un remake de la matinée, mais impossible d’accrocher, c’est cuit ! Dans le dernier single, une petite gamelle et hop j’essaie de lutter jusqu’au bout. Enfin la ligne est franchie mais quelle cata, nous voilà 123ème sur l’étape dans un temps de 21’53. Isa a conclu en 19’05 et s’empare de la 70ème place de l’étape au scratch.
Voilà, 9 étapes sont passées, demain marquera la dernière et la fin du TDM. Pour la savourer au maximum, c’est direction l’appart, une douche chaude, un bon repas et au lit. Je n’ai pas hâte d’être au lendemain, malgré le mauvais temps, et mon manque de jus, je n’ai pas envie que le TDM se termine… Le TDM c’est comme le Tour de France : on l’attend longtemps et ça passe vite ! Mais arrêtons de philosopher, au lit demain y a course et pas des plus simple, plus de 8,5km avec la promesse d’une belle partie de grimpette.
To be continued …
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