Dimanche 7 juin 2015 : 5h45 le réveil sonne et il sonne à cette heure là depuis la veille… Alors le vrai secret pour pouvoir se lever très tôt le weekend (enfin une heure plus tôt que la semaine) c’est de se mettre un grand coup de pied au derrière et d’aller boire un grand café.
Mais bon là pour le coup de pied au derrière c’est délicat… Le cucu pique de la veille. En effet le samedi, à L’Isle Jourdain dans le Gers, se tenait « La Marion Clignet » une Cyclosportive, en fait ma première Cyclo pour tout dire. Bon je m’étais aligné sur le 42km mais en VTT (ok ça faisait un peu pitié à côté des vélos de route). Bon mais au final ça se sera super bien passé, en mode posage de cerveau, n’empêche « n’a quand même gros bobo au cucu ».
Et puis la veille également mais dans l’aprem un passage par le stade de Sesquière en mode coach ce coup-ci, histoire de voir les belles perfs du groupe et je n’ai pas été déçu, tous se sont montrés à la hauteur. En attendant, si on revient à nos moutons, on en étais où d’ailleurs, ah oui je me lève et je me bouscule, je n’ai plus de jambes, comme d’habitude ! Ma main passe sur mes ischios, presque malgré moi, comme d’habitude, mais eux ils me brulent déjà, comme d’habitude.
Bon fini le n’importe quoi… Il est déjà 7h15, je récupère Jérem en chemin et hop hop hop direction Espezel. Arrivé sur place direction le campement de Marsou, retrait des dossards et nous voilà partis tous les 3 pour l’échauffement. Jusque là tout le monde suit je pense. Nous sommes donc en train de trottiner et là Marsou nous montre de visu par où nous allons passer, bon ben ça calme direct. Je m’attendais à un trail assez sélectif rien qu’à voir par là où nous allons passer j’ai déjà mal… Et de toute façon oui j’ai déjà mal. Même en chauffant les adducteurs et les fessiers sont douloureux, va vraiment falloir gérer la première phase.
10h le départ approche, il fait bien 28°, j’ai rempli mon camelbak au max avec 1,5l de flotte, et suis surpris de voir certains arriver sur la ligne de départ sans rien. Bah tant pis pour eux, d’autant que le ciel est bien dégagé et qu’un seul ravito est prévu…
Et hop… Nous voilà partis… le premier kil se fait en paquet et dès la première bosse ça s’étire et je me laisse glisser dans la deuxième partie du peloton. D’entrée ça attaque bien comme il faut avec des passages à plus de 20%, les jambes sont lourdes et je commence à transpirer comme un goret. D’ailleurs je me force à boire une gorgée toute les 5′ environ. Arrivé au 3ème kil, ouf de la descente, d’abord de la piste, puis un single dans l’herbe assez technique et nous voici en train de traverser un petit village. Déjà 5km de parcouru et la descente m’a bien été. Je me sens un peu mieux par rapport au départ, j’ai trouvé mon rythme, mais attention à ne pas s’enflammer le pissou, il va y avoir 5km d’ascension et c’est là qu’il va falloir assurer.
Le tout début se passe nickel, légère côte en sous bois à la fraiche… What else ? Et puis d’un coup d’un seul, un mur digne d’un KV. Devant moi se dresse 200 mètres qui me paraissent insurmontables. C’est dur je fais du sur place, m’arrête 10 secondes pour faire tomber le cardio, repars essaie d’accrocher un traileur, ça passe, même si les quadris dansent la carmagnole j’arrive au bout et derrière la pente est moins rude. Je retrottine, et de nouveau, le même en moins long certes, mais peut être plus pentu. Heureusement sur le côté j’entre-aperçois un bout de bois, je le ramasse et m’en sert de canne… C’est parfait le simple fait d’avoir un appui supplémentaire me permet d’accélérer et de moins souffrir. Bon ça fait un peu système D mais bon, on s’en fout !!!
Le sommet est atteint, un peu de plat et c’est la descente. Sur les 2 derniers kilo j’ai du remonter une bonne dizaine de concurrents. Un peu de piste, un peu de singles, sans me presser à 12km/h je descend tranquilou, et je ramasse encore du monde. Certains ont vraiment laissé des plumes pendant les 5km de montées.
Un peu de plat dans le creux de la vallée et bim 2 petits kil de côtes se présentent. Je ne me fait pas avoir dès le premier bout de bois trouvé sur le bord, je le ramasse et le transforme en bâton et c’est à nouveau juste impec ! Je remonte une bonne 10aine de coureurs et arrive en haut ravi. Les jambes me font même moins mal qu’au départ.
Au loin j’entend le speaker, je jette un oeil au GPS (non parce qu’une fois je me suis fait avoir pensant être arrivé en entendant le speaker et il manquait 5 gros km), 17km… Parfait, plus qu’un ! Il y a devant moi à une petite 50aine de mètres deux concurrents, j’allonge, j’allonge, et à l’amorce de la dernière descente pose la dernière accélération et les double… Pas bien !! Mais je n’ai pas pu m’empêcher.
Bilan 2h13 et pour ce qui est de la place je dirai dans les 30, les résultats ne sont pas encore sortis à ce jour…
Marsou et Jerem arrivent, Marsou à gagné la course et Jerem est premier sénior… Bah nickel tout ça, direction les podiums, la binouze et surtout une petite grillade qui va bien et qui nous fera sortir de table vers les 17h.
Bilan, super weekend sportif pour moi bien sur, comme on dit ça c’est encaissé et surtout pour mes athlètes, tant sur la piste que sur le trail… ça brille ! Et ça ça fait plaisir !
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