Samedi 6 décembre 2014 : 15h45, Wahou ! Déja ! Allez go, direction Pamiers pour courir les 8km de sa corrida. Comme on peut le constater Pamiers c’est un peu comme Palmiers mais sans le L et en revanche je crois qu’aujourd’hui des Palmiers nous n’allons pas en voir. Il fait 1 à 2°, il pleut, il y a un peu de vent, bref… Le top !

Arrivés sur place avec Isa, qui, une fois n’est pas coutume, ne participera pas pour cause de cross de la cité le lendemain, c’est direction la remise des dossards… Et immédiatement après direction le café le plus proche, histoire de se réchauffer un peu avant de s’élancer sur la course.

17h20, je suis changé, Brrrrr, je me gèle un peu, mais je suis sec car la pluie a cessée, Ouf !!! C’est parti pour l’échauffement. Il y a du monde dans les rues et entre les participants qui s’échauffent et la circulation qui n’est pas encore coupée ce n’est pas simple de trottiner. Tant bien que mal j’arrive à grimper suffisamment en température et à reconnaitre un peu le parcours et heureusement. Je me rend compte que derrière l’église une bosse, conduisant au calvaire, d’environ 150m présente un belle déclivité, environ 20%. Sachant que nous allons effectuer 2 boucles, bref ça va piquer 2 fois…

Quoiqu’il en soit je me sent bien, les appuis sont propres et ne ressent pas la fatigue de la semaine. J’essaie maintenant de bien me placer sur la ligne de départ, là plus de sensation de froid, nous voilà compactés. Compte tenu de la relative étroitesse de la rue et du fait que nous tournons en angle droit 100 mètres après le départ, il va falloir jaillir. Et Bim ! C’est parti et même bien parti… Voilà maintenant 260 coureurs lâchés dans les rues de Pamiers suivis par une centaine de marcheurs….

De mon côté, je ne suis pas mécontent de mon départ, je ne me suis pas fait bousculer, j’ai bien jailli et je me retrouve à une dizaine de places du premier. Cela dit j’ai la sensation que ça va vite, mais avec la faible luminosité de l’éclairage public de Pamiers je n’arrive pas à voir l’allure exacte sur le GPS… Tant pis ! Au bout d’un kilo il s’illumine m’annonçant un passage en 3’29″… Il faut lever le pied, je ralentis donc un peu l’allure. Devant un groupe d’une dizaine de coureurs s’est échappé et me voilà en compagnie de deux trois concurrents avec qui je cours plus ou moins de front.

Il y a pas mal de relances sur cette course, pas mal de virage en angle droit, de passages sur les pavés humides, mais le parcours est agréable et même si certaines zones sont peu éclairées, il y a du monde sur une bonne partie de cette corrida. Petit à petit la « côte » se profile à l’horizon ou plutôt au détour des rues, tête baissée (le secteur est très sombre), foulées réduites, tac tac tac je grimpe et plutôt bien en reprenant même un concurrent au passage, au sommet… U turn, et là je ne me pose pas trop de question je déroule jusqu’en bas en espérant qu’il n’y ait pas de trou. En bas je reprend l’allure de tout à l’heure… Tout va bien, aucune sensation de fatigue, pas froid, ni chaud, respiration posée, que demander de plus ?

Arrive petit à petit le passage à mi-parcours en plein centre ville, un signaleur m’annonce à la 18ème position, et c’est d’ailleurs cette position qui fera qu’Isa ne s’y attendant pas, n’arrivera pas à faire une seule photo… Aucune confiance cette Isa !

Profitant d’une zone en faux plat descendant je relance un peu, mais à l’entrée du parc la succession de relances m’oblige un peu à lever le pied, les appuis répondent un peu moins bien qu’au départ. 2 ou 3 concurrents me passent alors le long des berges et à l’amorce de la côte 2 ou 3 autres en feront autant. Justement la voilà la côte, et cette fois il faut faire avec les marcheurs que l’on se retrouve à doubler sur le parcours. Sur l’ascension, no soucy, je suis à 2 à l’heure, mais sur la descente, c’est en mode « au petit bonheur la chance », heureusement pas de trous et pas de heurts avec les piétons ça passe, mais bon la fatigue commence un peu à se faire sentir.

Il doit me rester 2 petits kilo à parcourir, devant c’est assez loin, derrière aïe ça revient et ça revient vite. Malgré moi je laisse revenir une dizaine de coureurs, mais à leur passage je m’accroche. Va s’en suivre un petit jeu de yoyo, preuve que eux aussi ne sont pas si fricots que ça. A quelques encablures de l’arrivée nous sommes un petit groupe de 5 (on en a perdu en route), à cent mètres de la ligne je me retrouve juste derrière 3 concurrents et là les gènes du sprinters se mettent à parler et ça passe !

Bilan une 27ème place (7ème V1) et un chrono de 32’20 » bah, que demander de plus, d’autant que je ne peux pas dire que j’ai vraiment souffert, 2′ après le passage de la ligne j’ai même repris mon souffle. Impec tout ça ! Une bien belle course en tous les cas et au profit d’une bonne oeuvre donc carton plein ! Bon par contre peu ou pas de photos du coup …

Merci Isa ! 🙂

Voir le classement de la Corrida de Pamiers 2014 : Cliquez ici

Voir la trace GPS :

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