Vendredi 8 août 2014 : Première des quatre étapes d’Auris et pas la moindre, la nocturne. C’est vers 21h30 que les premiers concurrents vont s’élancer à la lueur de leur simple frontale.
Le départ de la nocturne est différent des autres, certes nous partons toujours en contre la montre deux par deux, mais pour cette étape c’est en ordre inversé, c’est à dire que les meilleurs partiront à la fin. Les premiers à s’élancer sont ceux qui ne se sont inscrits qu’aux étapes d’Auris, au total nous serons plus de 210 à partir. Le parcours n’est pas très long ni très pentu, cependant il monte sur toute la première partie de la course, arrivé au sommet, un peu de plat et, nouveauté cette année, nous arrivons par un single bien raide avec pas mal de trous de marmotte repérés dans l’après midi. Bref ça va quand même envoyer.
Zawa se demande où nous allons à une heure aussi tardive. Elle est parée d’un collier lumineux et, tout comme Jazz fait sensation. Jazz fera la course avec Isa, car, vu la longueur de la course ainsi que l’heure tardive, Emilien (il est pénible celui là) a pu embarqué Dry.
Vers 22h15 nous avançons vers le sas de départ. Zawa semble de plus en plus interloquée. 5, 4, 3, 2, 1… Top … Nous voilà partis. La première côte se fait sans aucun soucis, Zawa est dans le bain et tracte vraiment bien. Mais passé la partie plane du stade, nous déboulons à proximité de la caravane et là, c’est le drame ! Non pas le drame quand même, mais bon la voilà qui tire en direction du campement et ce juste à l’abord de la côte. C’est donc en redémarrant à sec au pied de celle-ci que nous repartons. L’élan est bien coupé et Zawa est toujours attirée vers le campement.
Heureusement un peu plus haut nous arrivons à avoir en point de mire un des binômes partis 30 secondes avant nous. Zawa est remotivée et retrouve toute son envie. Le reste de l’ascension se fait un peu moins dans la douleur.
Nous arrivons enfin sur la partie plane, impec pour le début, le chemin est large et la visibilité bonne (ma frontale éclaire toujours aussi bien et ça c’est top). Quelques centaines de mètres plus tard en revanche nous traversons une partie herbeuse et là c’est moins cool. Trop de mauvais souvenirs concernant ma cheville dans des conditions similaires frontale en action ressurgissent et je lève inconsciemment le pied. Nous perdons là un temps précieux mais tant pis.
Vient enfin le raidillon descendant, nous l’amorçons avec prudence, enfin moi du moins, car Zawa a juste envie de tracter sur cette portion elle est sur sa lancée. Quelques coup de freins à main, puis nous nous lâchons un petit peu plus. Un concurrent anglais arrive quand même à nous doubler et nous met même quelques mètres.
Arrivés au pied de la descente une belle bosse nous attend pour rallier l’arche d’arrivée, Zawa est bien devant et je mets un sacré coup de rein pour repasser devant le concurrent qui nous avait doublé peu de temps avant, un de mes premiers sprint du « TDM cru 2014 » qui aura fait la joie de mes deux petits présents sur la ligne d’arrivée.
Je me tourne vers mon GPS, il n’a pas déclenché au départ, je ne saurai donc pas mon chrono dans l’immédiat, mais un peu plus tard la sanction tombera en 20’01 et une 104ème place à l’étape. Compte tenu du nombre de participants inscrits à l’étape c’est pas trop mal, mais pas top. Il va falloir envoyer demain matin surtout qu’il ne restera plus que 3 étapes.
De leur côtés Isa et Jazz pointent à la 131ème position, Emilien et Dry à la 38ème position et Théo et Eros à la 134ème place.
Il faut maintenant essayer d’aller vite se reposer car demain matin à 9h30 on rejoue, et là, le parcours va piquer un peu plus. Mais ça ce sera pour le prochain billet…
Pour des raisons de budget, cette étape a été entièrement courue sans GPS, non je déconne, si vous avez bien lu, il n’a pas marché, donc pas de trace GPS pour cette étape ! Je l’avais déjà faite pour Allemont celle là ? Tant pis je la refais !
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