Dimanche 3 août, la pluie est tombée une bonne partie de la nuit (sympa dans la caravane d’ailleurs j’avais oublié cet ensemble mélodieux qui vous fait penser que vous « dormez » entre les Gipsy Kings et les tambours du Bronx) et, je voulais dire quoi d’ailleurs, ah oui, le réveil qui, pour couronner le tout sonne vers les 6 heures du mat histoire de faire un minimum de réveil musculaire.

En pointant le bout de mon nez à l »extérieur, premier réflexe je le lève, mon nez bien sur, histoire de voir comment se porte l’Alpette. C’est pas bien brillant, le sommet est dans la brume et puis comment dire, ça caille un peu quand même. Durant l’échauffement je confierai d’ailleurs une petite laine à Thomas qui faisait un peu le Sherpa pour tout le CTNI.

Il faut maintenant se préparer physiquement mais surtout mentalement. Certes les éléments ne semblent pas être des plus favorables au premier abord, mais quand on y regarde de plus près c’est pas si mal que ça. Non mais parce que en fait il faut en premier lieu expliquer ce qu’est l’Alpette, l’Alpette c’est quoi donc ? C’est juste une étape longue d’environ 5km (pas très long hein ?) avec environ 700 mètres de D+ et aucun de D- (nous partons de 1400 mètres pour arriver à 2100 mètres avec pas mal de passages à 15% et plus). Bon en fait une des étapes du TDM qui pique un peu. Par conséquent la fraicheur de la température sera un plus, et l’humidité ne gênera pas comme sur l’étape de la veille, car il n’y a pas de descente.

Vers les 9h30 je me pointe au départ et regarde les premiers démarrer vers le sommet. Le départ se fait en contre la montre, 2 par 2 toutes les 30 secondes avec les meilleurs partant en premier. Zawa semble être en forme et aucunement gênée par les autres chiens, c’est bon ça, il semble qu’elle ait complètement intégré le pourquoi du comment on se retrouvait là et ce qu’il fallait faire.

Cannelle et Isa s’élancent à leur tour et 1 minute après, GO !!! C’est à nous. Zawa me fait un départ comme la veille, du tonnerre !!! Le fait que Cannelle soit partie une minute avant aide également je pense. Rapidement nous lâchons le concurrent qui s’était élancé en même temps que nous, et reprenons les 2 binômes partis 30 secondes avant nous.

Au bout d’un kilomètre il me semble apercevoir Isa et Cannelle une centaine de mètres devant. Finalement c’est avant les 2 kilomètres que nous reviendrons sur elles. Mais là, moi qui comptait passer facilement, compte tenue de la remontée effectuée, petit soucis, Zawa refuse de doubler Cannelle (elle est sympa ma Zawa quand même). Dès que nous amorçons un dépassement elle se cale à l’allure de Cannelle qui elle même se relance un peu. Il n’y a que sur deux cents mètres que nous pourrons passer un peu devant.

D’un côté ce n’est pas si grave que ça car nous ramassons, durant notre ascension, pas mal de monde. Et puis en jetant quelques coups d’oeil au GPS je me rend compte que notre allure est bien plus soutenue que l’année dernière sur cette même étape.

Vers le 4ème kilo le dernier single nous laisse entrevoir le sentier menant à l’arrivée. Zawa relâche un peu, en même temps elle a tracté un boulet de 70kg durant toute cette première partie, Isa et Cannelle nous distancent un peu à l’entrée du chemin de pierre. De mon côté je subis aussi cette dernière partie. Nous terminerons au final à une cinquantaine de mètres d’elles.

Cela dit, avec le jeux des départs en contre la montre, Zawa et moi nous classerons 82ème de l’étape avec un chrono de 45’40 », soit près de 5′ de moins que l’an dernier. Même si lors de la précédente édition il avait fait chaud, il faut rappeler que j’avais réalisé l’étape avec Sonic (le toutou d’Anne, pas n’importe qui le gaillard). Avec le recul c’est sur cette étape que je prend réellement conscience du niveau de cette édition du TDM, l’an dernier un tel chrono me classait à la 40ème place environ… Va falloir se bouger cette année…

De leurs côtés Isa et Cannelle pointeront à la 93ème place, Emilien (il est pénible celui là) et Jazz à la 57ème, quand à Théo et Eros ils franchiront la ligne à la 141ème position.

Après quelques photos de circonstance faîtes tout en haut, c’est la descente vers Oz en Oisans, non pas à pied, mais en télécabine. C’est toujours assez drôle de voir les réactions des chiens à l’intérieur.

Il sera temps dans l’aprem de quitter la station, direction le prochain camps de base à Villard Reculas, et la prochaine étape de Saint Colomban les Villards. Mais bon ça, comme d’hab, faudra attendre le prochain billet pour avoir la suite… To Be Continued…

Voir la trace GPS du parcours :

Commentaires

commentaire(s)

Categories:

Tags:

Comments are closed