C’est dans la magnifique salle d’Aubière que « Minibus » faisant nous nous sommes rendus ce samedi 4 janvier.
C’est avec 6 athlètes du groupe que nous avons fait, comme quasiment chaque année, le déplacement vers Clermont-Ferrand afin de lancer la saison hivernale sur de bonnes bases. Pour l’occasion je décidais de m’imposer un « petit » 400 mètres.
La tâche n’était pas simple, 4 heures de conduites en amont, des semaines précédentes très fatigantes et toujours aucun véritable entrainement de sprint. Je savais qu’il allait être difficile de prendre du plaisir sur une telle course.
A l’amorce de mon échauffement, je trouve que les sensations de vitesse ne sont pas si mauvaises que ça, et cela se confirme au fil de ce dernier. En chaussant les pointes le pied revient bien, il est réactif et dynamique, bah on verra bien tout à l’heure.
Malgré les 27 séries de 400 mètres, comme d’hab les organisateurs sont piles à l’heure. Il est 20h30 et je rentre en piste au milieu de cadets et de juniors car les séries sont faites par chrono d’engagement. Bah peu importe, ça rajeunit un peu.
Le couloir est parfait, puisque c’est au 4 que je m’élance, dès les premiers appuis le ton est donné, la poussée est bonne le pied renvoie bien et le placement semble correct, à l’entame du virage opposé je mets un petit coup de boost histoire de pouvoir me rabattre en tête, ce sera chose faîte à l’entrée de la ligne droite. Je m’offre le luxe de boucler ce premier tour de piste en 25″.
Début du deuxième tour, les sensations sont toujours là, mais à la fin de la première ligne droite l’ischio droit, qui avait eu une petit alerte 15 jours avant, se met à me jouer des tours. Une contracture est en train de monter tout autour de la douleur ressentie auparavant. Je suis alors obligé de finir ma course en sollicitant le moins possible les ischios, achevant ainsi mes quadris gorgés de lactique.
Bilan un chrono de 58″01, mieux que celui de Bompas un mois avant, mais qui me laisse quand même pas mal de regrets car les sensations étaient bel et bien là et il y avait matière à donner confiance.
Coté groupe, mission accompli pour tout le monde, sans pour autant qu’il n’y ait d’exploits. Sur le 60 mètres Patrice confirme à la fois ses chronos et son manque d’engagement sur les départs, Emilien, Max et Enzo réussissent un beau 800 tout en découvrant l’indoor pour la première fois. Toujours sur 800 Laura paye un peu son manque de vélocité sur le départ et s’endort un peu sur sa course, quand à Isa elle réalise un superbe premier 400m mais paye, sur le 3ème tour, le manque de capacité lactique et une grosse fatigue.
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