Samedi 7 novembre 2015 : 11 heures, direction chez Marsou, sans oublier d’embarquer le père Arthur qui va réaliser sa première course cet aprem. Après des seiches à la plancha accompagnées de riz, une étude du planning de la saison 2016 pour Marsou… Gaz ! Direction Saint Martin de Villereglan pour rejoindre Jerem qui nous attend sur place et parcourir les 16km sentiers de la Malepère sous un soleil qui tape pas mal.
Sur place en effet ça cogne, 23° au compteur, heureusement que j’ai pris mes gourdes. 250 engagés sur la course, les Foulées du Sou ont réussi, une fois de plus, à afficher complet et avec un plateau qui fait pas rire du tout, ça va envoyer comme il faut ! On file retirer les dossards et on croise pas mal de monde, Benoît du Team Afum (encore merci à Géry pour les photos), Franck, Pierre Lo, Marion… Bref je vais pas vous citer les 250, mais c’est vrai que ça fait plaisir de voir les potos par beau temps qui plus est. Tels les 4 mousquetaires, Marsou, Arthur, Jerem et moi nous attaquons l’échauffement. Bon en même temps on en profite pour repérer le premier et le dernier kil et petit à petit, on se rapproche de l’heure du départ.
Après le discours du Président des foulées du Sou, sans transition aucune… Bim le départ est donné et surprend tout le monde. Au moins c’est fait ! Feu, c’est parti pour 16km. Le premier kil est quasiment tout plat, je m’attendais, compte tenu du plateau, à ce que ça parte rapidos. Et ce n’est pas tellement le cas, je suis à 15km/h et devant ça ne se détache pas tant que ça, j’entrevois bien la tête de course dans laquelle ressortent Marsou et Jerem, Arthur je ne le vois pas, bah il doit être derrière surement, il a du faire un départ plus prudent.
Petit virage à gauche et nous prenons maintenant une piste, pour le moment ça va, à part quelques petit coups de cul à prendre, ça passe crème, mais une fois passé le 2ème kil, ça se corse. La pente se fait plus raide, et même si pourtant je suis loin d’être face à un mûr, il me faut lever le pied rapidement. L’estomac commence à se mettre en mode Off. Il se met à tanguer et à balancer dangereusement, le cardio lui de son côté s’emballe… Et ben ça promet une belle course, il reste 14km (autant dire qu’on a rien fait encore) et je suis à la rue. Jusqu’au 4ème je suis contraint de passer régulièrement en mode marche alors qu’en temps normal j’aurai pu trottiner. Bon faut faire avec de toute façon pas le choix, peu à peu l’estomac se calme, mais les quadris, eux, ne sont pas à la fête, certainement que la Big PPG de mardi et les 18×150 (en mode VMA je vous rassure) de jeudi ont laissé des traces.
Côté paysage par contre c’est top, de beaux passages en sous bois alternant avec de la piste et du monotrace bien dégagé, c’est top et en plus vu ma vitesse j’ai largement le temps d’en profiter. De toute façon je ne joue rien et même si j’en chie, je me dis que je suis là pour en profiter tout en faisant du volume avec les courses à venir dans les jours qui suivent. Vers le 4ème, cerise sur le gâteau, Yes ! Y a de la belle descente, j’en profite pour mettre les gaz, reprend pas mal de monde, mais dans l’ascension vers les 6ème kil, ces gens là n’ont aucune pitié, ce sont eux qui vont me déposer. J’ai beau essayer de relancer, ça ne passe pas, même les faux plats montants me portent soucis. En fait je me rends compte que depuis le début je n’ai pu me caler sur un tempo. Il n’y a rien de plat et la succession de bosses et de belles côtes est assez sélective. Bon et puis faut pas se leurrer, je suis nul en côté !
Du 6ème au 7ème, que du bonheur par contre, une belle descente, je me laisse aller et en 2/2 je reprends une dizaine de coureurs, mais tel le nain face à l’urinoir, j’ai mis la barre un peu trop haut, dès le bas de la côte, ça remonte et la dizaine de coureurs, surement un peu narquois (bon là surement je suis victime de schizophrénie avec psychose paranoïaque et délires narcissiques) me dépose à nouveau. Et ce ne sont pas les seuls parce que jusqu’au 10ème j’en vois passer du monde. Mais bon, je me suis fait une raison, en même temps y a pire comme situation, certes j’ai mal aux cannes et j’ai beau chercher le second souffle qu’à chaque montée je perd un peu plus, mais il fait beau, le paysage est terrible, l’orga est au top, donc on ne va pas se plaindre.
Et puis à partir du 12ème c’est plutôt descendant, malgré quelques bosses disséminées de-ci de-là, ça roule ! Et c’est à 13km/h de moyenne que j’aborde le dernier coup de cul repéré à l’échauffement. Là Gaëtan, me chambre un peu, et me fait un point sur l’avant course, Marsou apparement est un peu en retrait. Je me remets en mode rando et en revanche je fais la dernière descente en lachant un peu les chevaux et Bim… C’est l’arrivée !
Du regard je cherche los compañeros, et là je vois Arthur avec Kent venu en spectateur. En fait il a fait toute la course devant moi et bien devant car il a mis 1h30 soit 10′ de moins que moi, il s’est d’ailleurs classé à une belle 44ème place. De son côté Marsou pour sa reprise d’après Grand Raid Cathares se classe 13ème donc vu le plateau et les deux footings fait en 3 semaines ça va impec, et Jerem boucle à la 14ème place, là aussi vu les semaines qu’il se rentre c’est nickel.
Bilan de mon côté une 93ème place et 1h40 de course au compteur, j’aurai pu faire mieux, mais comme dirai l’autre j’ai pas pu ! Place maintenant à la récup et pour ça là encore les Foulées du Sou savent recevoir. Bon déjà, il y a la tireuse à bière, mais en plus une fois les podiums récompensés, il y a là un apéro/charcuterie à te faire oublier toutes les côtes de l’aprem, au top !
Mais bon 19 heures il faut rentrer, car le lendemain j’accompagne, Isa, Micka et Max au cross de Béziers et je compte bien le courir aussi histoire de rentrer du volume. Et au final ça c’est plutôt pas mal passé puisque les 6,8km ont été avalées en un peu moins de 30′ en le prenant relaché mais hors zone de confort quand même. Bilan une 39ème position, donc satisfait au final de mon doublé du weekend. Max lui prendra la 2ème place junior, Isa la 3ème place sénior et micka se classera 20ème… Beau tir groupé compte tenu de ce qu’ils se sont envoyés comme séances dans la semaine ! Bah oui on prépare la saison.
Place maintenant à un petit jour et quelques heures de récup, et mardi soir, ce sera le trail du Pastel en nocturne, 22km à parcourir du côté de Balma dans la nuit noire et obscure avec, là encore, une partie de la fine équipe !
To be continued …
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