Samedi 12 septembre 2015 : Tout commence la veille, le vendredi 11 septembre donc, avec la récupération des tenues TopChrono11 Chez l’ami Béber. C’est là que pour Marsou, Kent et moi le compte à rebours du Grand Raid de Camargue s’enclenche. 16h les tenues sont récupérées, 16h15 la photo, 16h30, hop, on embarque dans la Marsou-Mobile direction Vauvert. Et c’est parti ! Nous voilà lancés dans l’aventure, demain ce sera 110km de course en relais dans la Camargue, dans des zones protégées et habituellement inaccessibles.
Pour l’heure nous arrivons à Vauvert, repérage du lieu d’arrivée, les arènes, retrait des dossards, et hop c’est reparti pour une heure de route vers Salin-de-Giraud, là où demain matin 7 heures le départ sera donné. Après avoir trouvé un lieu sympa ou planter les tentes non loin du stade voila que la première épreuve est lancée, enfin pour Kent surtout. A peine les tentes jetées dans l’herbe, v’là-t’y pas qu’une armée de mosquitos s’empare du campement. Branle bas de combat ! Mais trop tard Kent est déjà salement blessé, pas loin de 10 moustiques assoiffés de sang l’ont piqué. Marsou a eu quelques piqûres et, de mon côté, j’ai de la chance, je suis toujours étanche pas un seul ne s’est posé sur moi ! Je dois avoir le sang de moins bonne qualité. En attendant, on ne va pas se laisser abattre, plâtrée de pâtes, saucisse de foie grillée, quelques binouzes, on est toujours au top sur les bivouacs. Mais bon il est près de 23 heures direction les tentes, un dernier check dedans, pour voir s’il n’y a pas quelques suceurs de sang et ZZZzzzzz…. Enfin jusqu’à trois heures du mat où le vent se lève et va nous faire finir la nuit entre deux eaux.
5h et des patates on émerge des tentes, je sors en short, l’erreur, on m’attendait pour le tit’ Dej, 4 piqûres en 2′. En fait un moustique c’est pire qu’un Ninja. Tu l’entends, tu allumes, tu le cherches, il n’est déjà plus là mais il t’a piqué 3 fois. Bon maintenant fuck les mosquitos parce qu’à 7 heures, Marsou prendra le premier relais de 49km et nous lancera dans l’aventure. Donc un bon petit déjeuner, une bonne prépa du matos et feu direction le stade à côté duquel le départ sera donné. On sent Marsou motivé sur la ligne, quelques gouttes tombent, mais le fort vent les chasse rapidement, et Bim c’est parti, juste le temps d’encourager Marsou et le voilà déjà loin.
De notre côté, faut pas trop trainer, Kent et moi terminons les derniers rangements et feu direction les Saintes-Maries-de-la-Mer, lieu de mon relais. Une petite heure de route plus tard nous y voila. Nous repérons le lieu de passage de relais, allons voir par où je vais partir, jetons un oeil à la fin du parcours de Marsou et ensuite (ça en fait des choses hein ?) essayons d’aller à la pêche aux infos. Pour le moment pas de news de la course, mais vers les 9h30 un premier point est établi, Marsou est dans un groupe de tête, ça sent bon ça ! Mais du coup voila que je me mets un peu à stressouiller. Marsou est en train de se dépouiller et va vraiment falloir assurer derrière, pas facile !
Le temps passe et les infos sont rares, vers les 10h un pointage tombe, il y a deux échappés, et dans les deux… Tadam, roulement de tambour, il y a Marsou. D’après la distance qu’il leur reste à parcourir j’estime son arrivé vers les 10h40, plus le temps de trainasser, dernier check au Camelbak, 1,5l d’eau (si si pas de binouze dedans), quelques gels « ôkazou » (cherchez pas la marque), une paire de barres (pas de fer mais de céréales), le coupe vent, le téléphone… Bref c’est tout bon ! Enfin sur le plan matériel parce que sur le plan émotionnel ça s’emballe un chouïa. La pression monte et pour une fois c’est pas de la 1664. Nouveau pointage, un concurrent s’est détaché à quelques kilomètres de la zone de relais, et il s’agit de « Gino » … C’est qui ça ? ah oui il s’est planté le commentateur, il a lu Gino au lieu de Giro… Et Giro ben c’est Marsou !!! On est en tête !!! et avec plus de 7′ d’avance sur la seconde équipe et 9′ sur la troisième. C’est du délire ! Non, le délire c’est quand on se balade avec un demi melon sur la tête en criant « j’aime les hamsters » ! Non là c’est du concret, il est juste 10h40 et Bim Marsou, alias « Gino » passe le portail du complexe, me tape dans la main, m’accompagne quelques foulées en me glissant quelques conseils et … Feu j’entre dans la danse c’est parti pour 39km… Enfin un peu plus …
J’ai du mal à me relacher, le camelbak bouge pas mal, je le resserre, j’essaie de trouver mon allure, tout ça à la fois c’est pas simple. Le camel au bout de quelques minutes, après resserrage, vient se caler. Pour ce qui est du rythme j’avais prévu de partir vers 4’50 au kil et là je suis plus à 4’20 / 4’30 mais impossible de ralentir. Devant moi 2 ouvreurs en vélo me racontent la course de Marsou, c’est excellent de les avoir comme ça autour. Non seulement je n’ai pas besoin de faire attention au parcours, mais en plus ils sont super sympas et, même si j’essaie un peu de baisser l’allure, j’ai à 13km/h assez de confort pour pouvoir discuter. Il faut quand même que je fasse attention car je suis bien trop vite par rapport à ce que je me suis fixé en testant. Enfin en testant pas en condition réelle non et ça je suis en train de le réaliser en prenant une bonne rafale de vent. Je suis à seulement 2km du départ et devant moi une ligne droite de 2 à 300 mètres m’envoie du sable à plus de 70km/h. A ce moment là je réalise que le footing le plus long que j’ai fait c’est 13km la semaine dernière et que si les aléas climatiques se corsent bah je vais galérer ! Allez n’y pensons plus… Mais il faut que j’arrive à baisser cette allure !
Pour le moment le parcours est plutôt simple, la sortie des Saintes-Maries-de-la-Mer n’est pas technique et la surface des chemins empruntés est stable. Je passe entre les joncs, croisent des personnes se baladant à cheval, reçoit beaucoup d’encouragement, c’est top. Vers le 4ème kil le sol est plus boueux, il n’est pas rare qu’il me faille sortir du sentier pour éviter la gadoue assez vasouillarde par endroit. Mais au moins ça a pour mérite de casser un peu le tempo et me permets de baisser un peu l’allure. Au 7ème, j’entend des voix familières, au bout du chemin, sur la route, Kent et Marsou m’ont attendu avant de prendre la route vers Aigues-Mortes. Je sais que je me rapproche du Bac du Sauvage, je profite de leur présence pour checker derrière, personne, j’ai toujours de l’avance, Y a bon ! Et au 8ème me voilà au Bac du Sauvage… Là c’est stop, bah pourquoi ? Bah il faut attendre que le bac soit plein, ou presque pour effectuer la navette. Pas de soucis, le chrono est stoppé et le décompte sera fait par la suite. Psychologiquement ça fausse un peu le machin mais au final ça ne change rien à l’affaire. J’en profite pour jeter un oeil au GPS, moyenne 13km/h sur les 8 premiers kils, impec !
6′ après mon arrivée, un autre concurrent se présente et, à ce moment là, le conducteur du Bac lance la traversée. Nous voilà donc tous les deux embarqués et côte à côte. Je sais que j’ai une avance de 6′ sur lui quoiqu’il en soit, le tout ça va être de la garder ou du moins de ne pas trop en perdre. Le petit Rhône traversé, pointage de l’autre côté et Go ! c’est reparti, au total j’aurai eu 12′ de pause et le redémarrage est difficile, il faut se remettre dans le bain. Officiellement il me reste 31km à parcourir…
Me voilà alors parti en compagnie du deuxième relayeur de la Team Pic 2 en direction de la plage du Grand Radeau. Après deux lignes droites interminables entre canaux et joncs la voici, la plage. Elle est magnifique, par ailleurs le concurrent qui trottait avec moi m’a laché peu à peu sur les 3km qui précédait le Grand Radeau. Les vélos l’ont suivi, je me retrouve seul face à la mer, instant juste magique. C’est vent Marin et la mer bouge pas mal, personne à l’horizon, juste l’impression d’être seul au monde et de vivre un instant privilégié. Rapidement les idées se remettent en place il faut traverser un canal d’une quinzaine de mètres avec de l’eau à mi mollet, pile à cet endroit des promeneurs à cheval traversent, je me sens tout petit d’un coup à côté des chevaux, en revanche l’eau sur le moment me refroidit les tendons.
Maintenant j’en ai pour plus de 5km à frôler la mer le long de la plage, à sauter les digues, à éviter les zones où le sable est trop fin. J’ai bien envie de m’arrêter profiter du spectacle mais j’ai suffisamment été distancé, la Team Pic à foutu le camp devant et il me faut limiter la casse. Niveau allure je suis un peu vite que les 10km/h et vu la nature du sol j’en suis satisfait. A mi parcours je remonte sur un des ouvreurs à vélo qui a du lever le pied pour ne pas exploser et je le comprend avec le sable fin il est souvent obligé de descendre de sa monture. On papote un bout de route puis à la faveur d’un terrain plus propice au VTT il repart, non sans m’encourager. Peu avant la fin de la plage un nouveau canal naturel à traverser, ça c’était pas prévu, mais bon, mes pieds qui avaient commencé a bien sécher sont à nouveau trempes et salés. Pas grave le ravito se rapproche, 19km de parcouru au total et je suis bien, trop bien même je dirai car même si j’ai laissé quelques bouts de quadris dans le sable et un peu souffert du vent qui en projetait pas mal, le cardio est impec.
Et hop voici le ravito, synonyme de fin de plage. Je bois un coup, remplis ma petite gourde « ôkazou » (cherchez toujours pas la marque) j’hésite à changer les chaussettes, mais non tant pis, si vraiment ça brule je changerai en route, et hop je repars. Super sympa encore ces bénévoles qui m’encouragent et m’annoncent mon prédécesseur à 4 minutes. Bah dis donc au final, pour le moment je n’ai pas perdu beaucoup, allez Go en avant ! Me voilà maintenant cerné par les étangs.
C’est un peu comme si j’avais changé de planète, d’une mer relativement agitée, je me retrouve dans le calme des étangs. Parfois une mouette trouble le silence, je suis seul et j’apprécie. De part et d’autres je me retrouve à une vingtaine de mètres de colonies de flamants roses qui ne semblent pas effrayés par mon passage. Peu à peu j’ai la sensation que le vent se renforce encore plus, il était déjà gaillard mais là je trouve qu’il soulève de plus en plus de poussières. Je suis obligé souvent de plisser les yeux afin d’éviter d’avoir du monde entre mes yeux et mes lentilles. Au bout d’une ligne droite une voiture stationne, là deux bénévoles qui m’encouragent (tient ça faisait bien 6km que je n’avais vu personne) et me guident vers un grand portail vert qui habituellement doit être fermé. Là encore c’est le sentiment d’être privilégié qui domine, peu de monde a la chance de passer par là et quand on voit la beauté mais aussi la fragilité de ce paysage on comprend.
27 kilomètres que je cours maintenant et, même si l’allure est plus modérée à environ 11km/h, je n’ai pas de douleur. Une voiture surgit alors de nulle part, s’arrête à quelques encablures de moi, une photographe en descend me mitraille, la porte passager s’ouvre, c’est Laurent l’organisateur qui porte ce raid depuis deux ans maintenant qui vient faire quelques foulées avec moi. C’est simplement génial, il me demande si tout va bien, m’annonce du monde dans les rues d’Aigues-Mortes, je vois bien que ça le démange presque de continuer plus avec moi, mais ses obligations d’organisateur le ramène à la voiture, non sans qu’il me lance un « Allez Benoît » qui te booste encore un peu plus. Peu à peu le paysage change.
Et oui fini les étangs, je rentre maintenant sur le domaine viticole de Listel. Et quand on parle de domaine viticole, c’est The Domaine ! des vignes et des vignes à pertes de vue, et avec les lignes droites qui vont avec, impressionnantes ces rangées de souches interminables. Mais peu à peu mes mollets se mettent à tirer, surement en partie à cause de la distance parcourue mais aussi à cause du sol plus dur. Peu avant le 31ème kil je décide de marcher un peu pour ne pas aggraver. J’optimise en buvant, mangeant une barre, un gel et go je repars mais pas très fricot quand même, ça tire. Je suis à présent sur une ligne droite de plus de 2 kilomètres, face au vent, la tête basse, je ne fait pas le fier. Et d’un coup j’aperçois un panneau m’indiquant que je suis au trentième kilo. Je regarde mon GPS il m’annonce 33km. Aïe Caramba pas bon du tout ça, moi qui espérait n’avoir plus que 6km à faire et me sentait un peu tiré d’affaire, je prend un coup de bambou derrière les oreilles. D’un coup d’un seul le moral se met en berne et bizarrement les crampes montent vitesse grand V.
Heureusement vers le 35ème (mon 35ème) une voiture arrive à mes côté, là encore un des bénévole en descend me prend en photo, fait quelques foulées avec moi, et je repars sous ses encouragements un peu ragaillardi. Arrivé en bout de certaines lignes droites je jette un oeil derrière, personne à moins de 2km, ça c’est une bonne nouvelle. J’en profite pour marcher un peu sur les portions où le vent est vraiment très fort, je commence vraiment à lutter et ce ne sont pas les vignes qui s’étalent jusqu’à l’horizon qui me remontent le moral, alors que pourtant j’aime le pinard. 37ème ouf, un ravito qui se tient au Domaine de Jarras-Listel. Je marche les derniers mètres avant d’arriver, je suis alors salué par bon nombre de personnes, et c’est vrai qu’autant jusqu’à l’entrée du domaine j’appréciais une certaine solitude qui se mariait à merveille avec la nature, autant là depuis maintenant quelques kilomètres il me tarde de retrouver la civilisation.
Je m’hydrate au max car le vent m’a complètement asséché et demande combien il me reste car il me semble qu’Aigues-Mortes est bien loin alors qu’elle devrait être à 2km d’après les distances annoncées. Et là c’est le drame ! On m’annonce l’arrivée à 7km. Pour la première fois depuis mon départ j’ai du mal à visualiser comment je vais faire, et puis avec Marsou qui s’est arraché et Kent qui n’en demande pas moins, impossible de les laisser tomber. Je marche un peu essaie de trotter ça passe. Je suis en train de philosopher en me disant que finir est souvent bien plus difficile que commencer, et j’avance tant bien que mal. A gauche comme à droite mes jambes ne sont plus qu’une immense crampe, je me force à boire toutes les 5′ histoire de drainer mais trop tard le mal est fait.
Tout à coup, face à moi se dresse une immense montagne de sel entourée de petites collines des Salins du Midi. Cet Everest salé est à environ 800 mètres de moi mais je vais devoir marcher pour le rallier tant le vent est féroce à ce moment là, je ramasse une écume plus que iodée qui me brule le visage déjà bien buriné par mes 40km sous le soleil. C’est dur, par moment je me surprend à serrer les dents et à m’encourager à haute voix (pas les deux en même temps, n’essayez pas c’est pas possible). A la montagne de sel je trottine à nouveau, les cannes sont HS mais j’arrive à tenir un petit 7’10 au kil. Et en sortant des Salins du Midi tout au bout j’aperçois Marsou, il est venu à ma rencontre pour faire les deux derniers kilomètres. Un coup d’oeil au GPS, Ouais … J’ai fait un Marathon, 42km au compteur mon premier, mais pour l’instant la question est comment je vais faire ces deux derniers kils. Marsou m’encourage tout le long, de mon côté je serre les dents et pour la première fois en course à pieds les larmes me montent aux yeux et c’est pas la poussière qui déclenche mon système lacrymal, non, ce sont les crampes qui se font de plus en plus douloureuses.
Heureusement à la sortie d’un buisson, enfin les remparts d’Aigues-Mortes sont là devant moi. Allez, encore un kilomètre ! D’un coup je me fait doubler, ok on est toujours 3ème mais bon j’ai perdu au moins 10′ je pense à ce moment là. J’entre dans la cité fortifiée, et malgré les encouragements du public je n’arrive pas accélérer, plus que 400 mètres, 300, 200, c’est dur ! et enfin je vois Kent lui tape dans la main et mes jambes lâchent. Marsou me relève avec une bénévole, m’assoie, au bout de 5′ je réalise que c’est fini. Un coup d’oeil au GPS m’annonce 44km soit 5 de plus que prévu et qu’est ce qu’ils auront été longs ces kilomètres. Mais c’est avec fierté que je réalise le chemin parcouru. Maintenant à Kent de jouer et je sais qu’il va envoyer du steak.
A la base il nous semble que nous sommes 3ème au scratch et 2ème relai masculin, mais c’est sans compter sur les différence de temps d’attente du bac et les chronos des 8 premiers kils. Sans compter le temps d’attente et de traversée au final je suis en 4h20 soit un peu mieux que 10km/h de moyenne. Yes !!! Ce sera au final le 3ème meilleur chrono de ce relais, moi qui pensait avoir perdu beaucoup de temps, au final c’est pas mal. Par contre la Team Pic 2 est loin devant, mais déduis le temps d’attente au bac, nous sommes 2ème scratch et surtout première équipe masculine.
Marsou va alors chercher la voiture, le temps que mes guiboles récupèrent un peu et que j’appelle Isa pour la rassurer et GO, direction Vauvert. Pendant le voyage, va savoir, j’ai en tête des images, non pas de ma balade en Camargue mais du film « Heureux qui comme Ulysse » qui viennent en tête. Ce film que j’ai toujours beaucoup aimé, c’est en partie lui qui a du me guider jusque là, et je ne suis pas déçu du voyage, certes j’en ai plein les cannes, mais j’en ai surtout plein les yeux et plein la tête de toutes ces belles images. 25 minutes plus tard nous voici arriver aux arènes de Vauvert, lieu de l’ultime arrivée ! Maintenant on se ravitaille et on attend Kent !
Une main dans la charcuterie, l’autre en train de mater l’écran du chrono, enfin c’est pas la main qui mate c’était pour faire un effet de style humoristique, non parce qu’on peut avoir couru 44km et faire de l’humour quand même ! Bref nous voilà en train de faire des comptes d’apothicaire avec Marsou. En effet avec le temps à décompté au passage du Bac Du Sauvage, voici les positions : La team Pic 2 a 20′ d’avance sur nous et nous avons 6′ d’avance sur la Team CCI Nîmes. Nous sommes donc 2ème scratch et 1er en Masculin … Il est possible que Kent arrive à remonter et dans tous les cas nous sommes confiants pour le podium. La team Pic 2est annoncée, elle passe la ligne. Pour remporter le scratch il faut que Kent arrive dans les 4′ (toujours avec le décompte du Bac), mais ce sera 6’30 après qu’il arrivera en aillant batailler comme un cheval. Kent passe donc la ligne en 2ème position au scratch et à la première chez les hommes, Yes !!!
Il est sec comme un os le Kent, tant et si bien qu’il va passer les deux heures et quelques qui nous séparent du podium dans la voiture, allongé. Bilan, les 111km ont été bouclé en 9h33’42. C’est bien plus tard que le premier finisher solo franchira la ligne en 10h46, superbe perf aux vues des exigences du parcours. Maintenant c’est Podium, Charcu et Binouzesss pour conclure cette magnifique journée.
C’est des images plein les yeux, et pas mal de piqûres sur la peau pour Kent, que nous prenons la route du retour.
Merci à toute l’orga pour ces moments uniques, pour votre gentillesse et merci à Laurent de nous avoir permis de vivre ces moments forts et de traverser ce site exceptionnel, aujourd’hui me guiboles ont super bien digéré les 44km et je n’ai qu’une envie pour l’an prochain découvrir l’intégralité du parcours ! To be continued … Et pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur ce magnifique Raid c’est là : www.grandraidcamargue.fr
Crédits Photos : Claude Pilet – Delphine Lespes – DR
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